Extrait du journal La Montagne

« Il peint des femmes ; il les peint sans visage, comme pour préserver l’anonymat de ces poseuses. Une épaule délicatement dévoilée, des portes jarretelles aguicheurs, un éventail coquin,… chacun de ses tableaux glorifie une couleur: des nuances de rouges, des oranges flamboyants, des effusions de bleus, de verts… le relief des dentelles, les transparences des bas, la douceur de la soie, cette perfection est à elle seule une tentation pour le voyeur impudent chez lequel peut naître l’envie d’effleurer des doigts le tableau
Extrait du Journal le Républicain Lorrain le 30 10 86.
« Compositions colorées de scènes de la vie quotidienne, les toiles de G. Simonin sont toutes balayées de rayons de lumières ocres, jaunes, blancs,… Véritables constructions architecturales, elles illuminent un morceau de la vie d’artistes, qu’il connaît si bien, musiciens, danseurs, ou de la vie de tous les jours, femmes vaquant à leur occupation, femmes et enfants… L’impression de cubisme qui se dégage de la peinture de G. Simonin est démentie par le réalisme des situations autant que par la chaleur des tons. Les visages et les personnages sont blancs, tout juste esquissés et pourtant l’expression transparaît. Les contours des objets sont imprécis mais on imagine sans peine ce qui se cache sous ce faisceau de lumière qui balaie littéralement le tableau. »
Extraits
« Fête de la lumière, où des ombres, en brefs frissons, courent sur le tableau. Il nous ouvre des fenêtres sur un rêve joyeux, jouant avec couleurs et lumières. Le sujet ne semble être qu’un prétexte à la recherche de l’harmonie chromatique, mais garde cependant une place essentielle qui souligne la grâce féminine par la transparence des voiles. Les poses sont recherchées, les visages ne sont qu’ébauchés: en fait Simonin peint la femme et non une femme. Au spectateur d’imaginer. Il refuse de mettre du réel en cage et nous invite à partir à l’aventure. Voilà une peinture chaleureuse, chaude de soleil. Chez lui les contrastes les plus osés ne sont jamais incongrus. L’ audace paie, ses toiles procèdent de l’architecture, du sens fauve de la couleur et d’un amour de la beauté »( extrait de Mr Fracanet)
Les sentiments ne s’expriment pas ou très difficilement, mais à travers sa peinture Simonin en a percé le secret. C. Noë
Je ne peux que remercier Simonin de la joie donnée par ses oeuvres, sa peinture, celle de chercher au delà du signe magnifiquement offert A. Müller
Simonin nous offre une peinture vigoureuse, saine, dénuée de toute pudeur, d’une grande générosité au travers d’un regard franc et audacieux. Cela fait du bien Jacques Jollain
Simonin illustre toujours cette volonté de ne pas inciter à une réflexion sur le pourquoi d’une oeuvre, mais tout simplement de donner à regarder, et à rêver. M. Rabeyroux
La genèse nous entraîne dans une traversée du temps comme si tout ce qui se passait sur le tableau en franchissait les limites D. Vachon
Simonin peint avec une luminosité musicale offrant une nouvelle dimension au regard, un plaisir voilé qui invite à l’imagination à la fois tendre et indiscréte. David Olivier
Chez lui les contrastes les plus osés ne sont jamais incongrus. L’audace paie, ses toiles procèdent de l’architecture, du sens fauve de la couleur et d’un amour de la beauté. D. Fracanet
Sa peinture est d’émotion, en communion permanente avec la nature humaine, avec le quotidien d’hier et d’aujourd’hui. Elle est toute d’humilité et de pudeur. D. Vachon
C’est avec un regard rempli d’une sensibilité intuitive qu’il personnalise les éléments de ses compositions et nous invite à un voyage à la fois exploratoire et introspectif de son œuvre. S. Carneaux